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En Seine-et-Marne : Barbizon, Fontainebleau, Provins et Moret-sur-Loing


4 au 16 novembre 2011

Sur la grande rue de Barbizon, des reproductions en
mosaïque de toiles ; ici,  l'Angélus de Millet
Nous voici en novembre, il y a un mois que nous sommes rentrés du Canada et nous sommes toujours en attente de la fameuse vignette qui validera notre visa de long séjour en France... on nous la promet pour le 15 novembre, prenons notre mal en patience, il y a pire !!! Heureusement pour nous, l'automne est encore beau dans les environs de Paris, 12-15 C, dans le jour, encore des feuilles aux arbres et de belles journées ensoleillées. De toute façon, au sud, ils ont des pluies torrentielles, les cours d'eau débordent, nous sommes mieux ici finalement...

En attendant, des amis français nous conseillent d'aller se balader autour de Fontainebleau à 60km au sud-est de Paris. Par hasard, notre premier arrêt est à Barbizon, à quelques km au nord de Fontainebleau. On y découvre avec ravissement une petite commune toute dédiée aux arts et à la peinture. C'est en effet à Barbizon que des peintres tels Jean-François Millet, Théodore Rousseau et Jean-Baptiste Corot ont élu domicile autour des années 1850 pour y peindre la nature, les paysans et la campagne. Merveilleusement bien située, en bordure de la forêt de Fontainebleau, Barbizon regorge de sujets intéressants et des peintres de toute l'Europe y viendront et contribueront à y fonder l'École de Barbizon réunissant des peintres paysagistes. Après la révolution, finies les peintures illustrant les rois et la noblesse et puis, Paris est insalubre, il ne fait pas bon y vivre. Les peintres se tournent vers la nature et apprécient la vie simple et pure de la campagne. «C'est à pied qu'ils arrivent de Paris... tout les y ravit : le jeu de la lumière dans les sous-bois, les teintes sombres des futaies, les étangs, les ciels orageux, les variations de la nature au gré des saisons, ou de la journée... Chevalet au dos, ils désertent les ateliers et partent en plaine, en forêt surprendre la nature chez elle.» Millet peindra à Barbizon ses plus grandes œuvres : L'Angélus et Les glaneuses. Il y passera les dernières années de sa vie et y est enterré.

Couleurs d'automne à Barbizon
Aujourd'hui, Barbizon a gardé son charme campagnard avec ses maisons cossues en pierre couvertes de lierre, ses jardins de roses et surtout avec la magnifique forêt de Fontainebleau qui la jouxte et qui a inspiré tous ces peintres. Il fait bon maintenant y marcher et, à notre tour, se sentir artiste et croquer en photo un rayon de soleil, un grand chêne ou un minuscule champignon.

Château Vaux-le-Vicomte
La très gentille dame de l'Office de tourisme de Barbizon nous recommande de plus d'aller visiter le Château de Vaux-le-Vicomte à une quinzaine de km de Barbizon. Encore un château... nous sommes un peu perplexe... nous en avons vu pas mal en Val de Loire... Oui, mais il est très beau et en plus, ce dimanche, c'est la Fête du chocolat au château... Oups, nos estomacs frémissent, notre palais s'en délecte à l'avance... Allez, nous irons au château dimanche... et nous ne l'avons pas regretté ! Jamais vu autant de chocolat ! Tous les grands chocolatiers de Paris et de la région s'y sont donné rendez-vous et offrent leurs produits à la dégustation... miam, miam, on oublie la balance, demain le régime ! C'est du sérieux le chocolat... autant que le vin ou presque... ! Il y a aussi une intéressante conférence sur l'accord chocolat-vin, avec dégustation, bien sûr ! En passant, on y apprend qu'il n'est plus de mise de servir du champagne au dessert; auparavant les champagnes étaient sucrés ce qui n'est plus le cas maintenant, ils sont plus acides et se marient moins bien aux desserts.

Après avoir réussi (avec beaucoup de mal) à nous extirper des zones «chocolat», nous avons fait la visite du château et de ses jardins. Vaux-le-Vicomte, château de Nicolas Fouquet, Surintendant des finances de Louis XIV, est un chef d'oeuvre de modernité et d'élégance qu'aucune demeure royale n'était à même de rivaliser au 17e siècle. C'est d'ailleurs ce qui valut à Fouquet sa perte. Colbert manigança et convainquit Louis XIV de la malhonnêteté de Fouquet à son endroit. Ébloui par tant de fastes, le jeune Roi Soleil fit emprisonner à vie son ministre qui lui faisait tant d'ombre et s'inspira de Vaux-le-Vicomte pour construire son château de Versailles.

Château de Fontainebleau
On laisse passer deux journées maussades et on attaque le Château de Fontainebleau de bon matin. Bien nous en fit ! Avec plus de 1500 pièces déployées au cœur de 130 hectares de parc et jardins, Fontainebleau est le seul château royal et impérial habité continuellement pendant sept siècles. Lieu de résidence et de réception des rois et des empereurs depuis le 12e siècle, Fontainebleau a été sans cesse rénové et agrandi selon les goûts du jour. François 1er (encore lui !), Henri IV et Napoléon Bonaparte y ont particulièrement laissé leur empreinte. C'est d'ailleurs au pied de grand escalier de la façade du château que Napoléon adressa ses adieux à ses troupes avant d'être exilé à l'île d'Elbe.
Grande galerie de Fontainebleau
Tel qu'on le visite aujourd'hui, le château de Fontainebleau se présente, pour l'essentiel, dans son dernier état historique connu, celui des années 1860, sous le second empire, avec les ameublements et aménagements souhaités par l'empereur Napoléon III et l'impératrice Eugénie. Alors que brillent les derniers feux de la monarchie en France, Fontainebleau est une résidence dans laquelle la famille impériale vient en villégiature avec quelques intimes, en mai et en juin, juste avant l'été.


Place Chatel à Provins, Tour César et clocher de la Collégiale St-Quiriace dans la brume
Après le faste et la luxure de Fontainebleau, le contraste est marquant en arrivant à Provins, une petite ville médiévale encore fortifiée. La température y met même du sien pour rendre le décor encore plus gris et mystérieux. Une brume épaisse enveloppe la ville qui, en ce début novembre est presque déserte. En été, Provins est le théâtre d'importantes fêtes médiévales, comme à Québec; les nobles, les châtelaines et les chevaliers déambulent dans les rues et nous transportent au Moyen-Âge, Provins étant à cette époque un lieu réputé pour sa foire; les marchands venaient de partout pour vendre leurs marchandises. Habillés chaudement, il est agréable d'explorer ses rues étroites et, à chaque détour, de jouir d'un nouvel angle de vue sur la Tour César (le donjon) ou la Collégiale St-Quiriace (connaît pas mais Wikipedia dit que c'est le nom d'un évêque de Jérusalem, mort martyr...!!!). À Provins, nous sommes dans le comté de Champagne et aussi dans la région du fromage Brie; nous avons bien sûr goûté au Brie de Provins... doux, onctueux, délicieux.


Moret-sur-Loing
Le Pont de Moret par Sisley
Un peu au sud de Fontainebleau, on s'arrête à Moret-sur-Loing qui nous a aussi conquis! Cette cité médiévale fortifiée a conservé les traces de son passé : donjon, remparts, portes et collégiale. Là aussi, des impressionnistes s'y sont établis, le plus célèbre étant Alfred Sisley (1839-1899) qui y vécut plus de 20 ans. Un parcours de 18 km à vélo nous a permis de voir différents sites où Sisley a posé son chevalet; certains sites ont gardé tout leur charme et on reconnaît bien l'endroit quand on regarde le tableau de Sisley. Vraiment très intéressant de voir comment ce grand artiste a traduit sur ses toiles les paysages qu'on observe.

La Collégiale de Moret
Le 14 novembre, on rentre sur Paris puisque le 15 nous devons nous présenter à l'Office d'immigration pour obtenir LA vignette qui validera notre visa de long séjour pour la France. Heureusement qu'on avait prévu un peu de marge de manœuvre dans notre horaire, il y a des problèmes dans le métro et le trajet qui devait prendre moins d'une heure prendra plus de 1,5 hre! On arrive à 10h30 pile! Bien nous en fit car la dame à l'accueil n'entend pas à rire... par contre, tout le reste du personnel du bureau est fort sympathique et accueillant. Visite médicale et tout le tralala, 1,5 hre plus tard, la fameuse vignette est collée dans notre passeport !!! ENFIN !!! Mais ce n'est pas fini... le lendemain, de bon matin, Réal doit se rendre à la Préfecture de police pour l'échange de permis de conduire... On vous fait grâce des péripéties, le tout lui prendra un bon 7 heures mais finalement, il l'obtiendra, enfin presque... il lui sera transmis dans 3 semaines par la poste. Quelle diligence l'administration française !



C'est l'aboutissement d'un processus entamé il y a 6,5 mois, le 1er mai... Il fait froid à Paris; les parisiens ont sorti leurs duvets, leurs bonnets et leurs gants; le ciel est gris et le froid mordant.

On fait nos bisous à nos amis Delphine, Laurent, Lucas et Lou-Anne qui nous ont encore une fois accueillis si généreusement chez eux. On met le cap plein sud, il nous reste 5 semaines avant de s'envoler pour la Martinique et nos croisières aux Antilles le 23 décembre.

Les Châteaux de la Loire : Chambord, Cheverny, Chenonceau, Loches, Amboise et Azay-le-Rideau

1er au 31 octobre 2011

De retour du Québec où nous avons eu un merveilleux séjour de 3 mois avec la famille et les amis, on s'empresse de se présenter à l'Office de l'immigration à Paris pour compléter les formalités associées au visa de long séjour qu'on a obtenu au Québec du Consulat français. Évidemment, il reste bien quelques démarches à faire et quelques euros à débourser pour obtenir ce fameux «Titre de séjour»... on vous convoquera d'ici un mois nous dit-on pour une visite médicale... Bon, il ne faudra donc pas trop s'éloigner de Paris puisqu'il faudra y revenir... On décide donc de poursuivre notre tournée des Châteaux de Loire. C'est un bon choix, l'automne est encore jeune, il fait doux, les couleurs sont magnifiques et les touristes sont tous retournés au boulot!

Le Château de Chambord
Premier arrêt : Chambord. Quand on a vu Chambord une fois, on ne peut l'oublier. Ce sont d'abord ses dizaines de cheminées et tourelles qui s'élancent de tous les toits dans un apparent désordre qui attirent d'abord notre regard. Son architecture est malgré tout très symétrique : à l'image d'une forteresse médiévale, un donjon central flanqué de 4 immenses tours, deux ailes et une enceinte clôturant le tout. Au centre du donjon, s'élève le célèbre escalier à double vis qui dessert les trois étages du château. Deux personnes empruntant chacune une volée d'escalier peuvent s'apercevoir par les ouvertures mais ne se rencontrent jamais !

Escalier à double vis de Chambord, architecte probable : De Vinci
François 1er n'a que 25 ans lorsqu'il lance l'immense chantier de Chambord. D'abord voulu comme un relais de chasse, Chambord est la synthèse des formes des siècles passés et de la nouvelle architecture de la Renaissance italienne. On dit que c'est le château de la démesure : 156 m long, 77 escaliers, 282 cheminées et 426 pièces. Comme pour tous les châteaux de Val de Loire, on a surtout utilisé le tuffeau pour sa construction; toutefois, c'est à Chambord que cette pierre calcaire abondante dans la région, tendre et fragile a été travaillée avec le plus de virtuosité.

Finalement, François 1er ne séjournera que 72 jours en 32 ans de règne. Il ne verra pas l'achèvement de son œuvre. Henri II, son fils et aussi un certain Louis XIV, des rois également passionnés de chasse donneront à Chambord l'allure qu'on lui connaît aujourd'hui.

Le Château de Cheverny
Et puis ce fut Cheverny... vous connaissez Cheverny ? Non ? Détrompez-vous... si vous avez lu Tintin dans votre enfance, vous le reconnaitrez, c'est le château qui a inspiré Hergé pour créer Moulinsart, le célèbre château de l'album des «Bijoux de la Castafiore». Le domaine appartient à la même famille depuis plus de 6 siècles, les Hurault, famille de financiers et d'officiers. Encore aujourd'hui, un partie du château est habitée par la famille. Ses pièces les plus remarquables sont la salle d'armes et la chambre du roi. 

Salle d'armes de Cheverny
On dit qu'au 19e siècle, la transformation en salle d'armes des plus grandes pièces des châteaux seigneuriaux répondait à un goût très prononcé pour le romantisme et la chevalerie. On y retrouve une magnifique tapisserie des Gobelins du 17e, des armes et armures, lances et pics, de très beaux fauteuils Régence, une malle recouverte de cuir de Cordoue ayant appartenu à Henri IV et qui pèse 70 kg vide !

Quant à la chambre du roi, elle était réservée au roi et aux invités de marque. Les tableaux peints sur le plafond à caissons sont tirés de la mythologie. Sur les murs, une collection de tapisseries réalisées vers 1640 par les Ateliers de Paris qui précédèrent les Gobelins. Le lit à baldaquin est recouvert de broderies persanes du 16e siècle. Une série de fauteuils Louis XIV recouverts de tapissseries d'Aubusson sont aussi exceptionnels.

Le saviez-vous ? À l'époque, on dormait assis car la position couchée était réservée aux morts et on avait également peur d'avaler sa langue. Le baldaquin et les tapisseries servaient à conserver la chaleur. Le lit est un signe ostensible de richesse. Il repose sur une estrade dans le but de le mettre en valeur mais aussi de l'isoler de l'humidité.

Le chiens de chasse de Cheverny

Cheverny est également un domaine de chasse réputé.

Son chenil abrite une centaine de chiens français tricolores. Son parc à l'anglaise est également magnifique; séquoias, tilleuls et cèdres gigantesques affichent avec fierté leur âge vénérable.

Château de Chenonceau sur le Cher
Au tour de Chenonceau, un autre chef-d'oeuvre de la Renaissance! Lui aussi on le reconnaît facilement avec son immense galerie couverte qui enjambe le Cher.

On le surnomme «le château des Dames» car plusieurs femmes célèbres l'ont habité dont Diane de Poitiers et Catherine de Médicis. Chaque pièce est richement décorée : tapisseries, peintures, bronzes et meubles d'époque sont tous exceptionnels. Curieusement toutefois ce dont on se rappelle le plus de Chenonceau, ce sont ses somptueuses décorations fleurales et ses cuisines ! Chaque pièce est en effet décorée d'un magnifique bouquet de fleurs coupées ce qui ajoute à la beauté et au raffinement des lieux.

Quant aux cuisines, situées dans les piliers du pont, elles sont spectaculaires! Jamais vu une telle collection de casseroles en cuivre sans parler de l'immense poêle à bois en fonte noire.

Deux grands jardins «à la française» jouxtent le château. Celui de Diane de Poitiers est tout en élégance et légèreté alors que celui de Catherine de Médicis est plus intime. Les jardins du château exigent la culture de plus de 130 000 plants de fleurs annuellement, pas surprenant que nous ayons été envoûtés par ceux-ci! Le potager est également remarquable. Les jardiniers y cultivent une centaine de variétés de fleurs à couper, plus de 400 pieds de rosiers et de nombreuses variétés de légumes, certaines de collection.

Enfin, pour les amateurs d'histoire, disons que durant la Seconde guerre mondiale, le Cher, sur lequel est bâti Chenonceau, matérialisait la ligne de démarcation. Ainsi, l'entrée du Château se trouvait en zone occupée alors que la porte sud de la galerie donnait accès à la zone libre ce qui a permis à la Résistance de faire passer de nombreuses personnes en zone libre. Durant toute la guerre, une batterie allemande se tenait prête à détruire le château à tout moment... heureusement que ce ne fut pas le cas !

Chenonceau, une visite vraiment exceptionnelle et aussi un accueil très chaleureux dans la commune. On nous a permis de stationner pendant 3 jours presque à la porte du château, en attendant que le soleil revienne pour qu'on puisse jouir des plus belles vues du château. Un beau tour de vélo dans la campagne environnante nous a aussi enchantés! Nous en sommes revenus les paniers plein de succulents raisins qui avaient été laissés sur les vignes... menoum, menoum !!!

La Cité royale de Loches
Loches, la Cité royale et le Donjon. Retournons au Moyen-Âge. La cité royale de Loches est construite sur un éperon rocheux et occupe une place stratégique de premier ordre. La ville est protégée par une triple enceinte; la pointe sud est renforcée par le donjon tandis que le logis royal domine la pointe nord. Ici aussi des femmes ont laissé leur marque.  Jeanne d'Arc y rencontra Charles VII et le convainquit de se rendre à Reims afin d'y être sacré roi de France. Agnès de Sorel y vécut et son tombeau y est conservé. Première maîtresse du roi Charles VII et d'une grande beauté, elle exerça une grande influence sur le roi; à 25 ans, elle meurt d'un étrange flux au ventre. Anne de Bretagne y séjourna également; un Oratoire, construit pour elle en 1500 est un chef-d'oeuvre de style gothique flamboyant.

Donjon de Loches

Le donjon quant à lui date du XIe siècle. Il est tout à fait conforme à l'idée qu'on se fait d'un donjon médiéval : une salle de gardes, une salle des supplices, des cachots, de nombreux couloirs souterrains, une barbacane, une terrasse destinés à recevoir les pièces d'artillerie etc.

Loches, c'est aussi une très belle ville fleurie où il est très agréable de se balader.


Petite pause dans nos visites de châteaux, on va se balader par une très belle journée d'automne dans le Zoo de Beauval, le plus beau zoo de la France, un parc animalier hébergeant 4 600 animaux (400 espèces). Ceux qu'on a aimés le plus ? Les tigres et lions blancs, toujours impressionnants ces fauves. Les primates sont toujours aussi fascinants... du minuscule ouistiti si espiègle en passant par les lémuriens, les chimpanzés, les macaques et les orangs-outans et les gorilles...la question demeure, l'homme descend-il du singe ?

Les okapis sont originaires du Congo


Bien sûr, les girafes sont toujours aussi belles mais il y a aussi son cousin, l'okapi originaire du Congo. Animal au long cou à la fourrure de velours rasé et aux fesses finement rayées, il marche gracieusement comme un cheval à l'amble (patte avant et arrière du même côté). Il nous a aussi fait grand plaisir de revoir les mignons koalas et nos chers kangourous d'Australie... que de souvenirs!

Le Zoo de Beauval nous fait passer tellement une belle journée avec toute cette superbe faune qu'on parvient presque à oublier que ces animaux sont privés de leur liberté... dur, dur d'avoir des principes...!

Château d'Amboise sur la Loire
Le château d'Amboise et celui de Clos Lucé. quelle paire ils font ces deux-là!

Présentons d'abord d'Amboise. Le château qui date du 15e siècle a passé du style gothique flamboyant (Charles VIII – Louis XII) au style Renaissance (François 1er... oui encore lui... vous vous rappelez Chambord ?). D'abord un château seigneurial, il est bâti en pleine ville, sur le bord de la Loire. Ce haut lieu de l'histoire de France possède une exceptionnelle collection de mobilier gothique et Renaissance qui témoigne du raffinement artistique de la Cour et du nombre de lettrés et d'artistes européens qui ont séjourné à Amboise à l'invitation des souverains. Le plus illustre est bien entendu Léonard De Vinci dont la dépouille repose dans la chapelle du château.

Char d'assaut version De Vinci
C'est à l'invitation de François 1er que De Vinci viendra s'installer à Amboise, au château Clos Lucé, en 1516; il avait alors 64 ans et le roi, 22 ans. On dit d'ailleurs que François 1er considérait de Vinci un peu comme son père. Léonard vivra les trois dernières années de sa vie à Clos Lucé et y travaillera sans relâche à de nombreux projets pour le roi (dessin et enseignement notamment dans le domaine des canaux, de l'urbanisme et de l'architecture). Il aurait aussi imaginé plusieurs divertissements pour le roi. En effet, ce dernier entendait introduire la courtoisie dans le mœurs des nobles; il ouvre donc sa Cour aux femmes et organise de multiples divertissements et fêtes.
La résidence de De Vinci, le château Clos Lucé est très intéressant à y visiter. On y expose une quarantaine de maquettes réalisées à partir des dessins faits par de Vinci : il y a 500 ans, de Vinci avait déjà imaginé l'aéroplane, l'automobile, l'hélicoptère, le char d'assaut et le parachute ! On se balade aussi dans le parc du château où sont suspendues d'immenses toiles des peintures et dessins de de Vinci et on y entend les réflexions de Léonard sur la botanique, le corps humain, le vol ou le portrait, l'effet est saisissant ! Un dernier clin d'oeil de Léonard... un peu partout dans le château, on a affiché des citations de De Vinci; en voici quelques unes pour votre réflexion :
  • Ne pas estimer la vie, toute la vie, c'est ne pas la mériter.
  • Quand je croirai apprendre à vivre, j'apprendrai à mourir.
  • La passion intellectuelle met en fuite la sensualité.
  • Une journée bien remplie donne un bon sommeil; une vie bien remplie donne une mort tranquille.
  • Ne pas prévoir, c'est déjà gémir.
  • La nature n'enfreint jamais ses propres lois.
  • Qui peut arrêter la haine, sauf l'amour.
  • L'amour triomphe de tout.
  • Je crois que le bonheur nait aux hommes là où l'on trouve du bon vin.
  • Le mouvement est la cause de toute vie.
  • Veux-tu rester en bonne santé, suis ce régime : ne mange point sans en avoir envie.
Cette visite de Clos Lucé nous présente De Vinci, le génie mais aussi l'homme, fascinant !

En route pour Azay-le-Rideau, on s'arrête à Tours question de faire quelques courses, notamment l'achat d'un téléviseur... pas tant pour la télé mais surtout pour pouvoir regarder films, spectacles, vidéos et photos sur un grand écran... Réal en rêvait depuis longtemps de son «grand» écran! Évidemment, dans un camping-car, on ne pense pas installer un cinéma maison mais nous avons trouvé un coin pour installer une télé 32 pouces... toute une différence avec la 16 po d'origine du camping-car ou nos écrans d'ordi de 13 ou 17 pouces! Quel beau spectacle! Quelles belles soirées en perspective!

Vieux quartier de Tours
Tant qu'à être à Tours, on en profite pour faire... un tour de ville! Le vieux quartier piétonnier de Plumereau présente un ensemble de maisons médiévales à pans de bois assez unique. Il y a aussi la cathédrale St-Gatien, imposante malgré le fait qu'elle soit coincée entre plusieurs édifices. Il faut aussi dire que Tours, la capitale de la Touraine, se vante d'être une cité gourmande. Région vinicole réputée pour ses vins blancs (Vouvray et Montlouis) et ses fameux rouges (Chinon, Bourgeuil et St-Nicolas), elle offre aussi de nombreuses spécialités gastronomiques : rillettes, andouillettes, foie gras fromage de chèvre et j'en passe!

Château Azay-le-Rideau sur l'Indre
À quelques km à l'ouest de Tours, sur l'Indre, on rejoint le château Azay-le-Rideau. Le temps maussade ne lui rend probablement pas justice mais on retient quand même la superbe allée d'arbres qui nous mène au château et sa situation sur l'Indre qui nous offre un superbe réflexion dans l'eau pour les photos. Quant aux pièces du château, elles ne sont pas meublées avec autant de richesse qu'à Chenonceau ou Chambord; le faible éclairage fait aussi en sorte qu'on ne peut les apprécier à leur juste valeur.

Par contre, on fait étape près du château et on découvre là un village fort intéressant : Villaines-les-rochers, la capitale de la vannerie! Plus de 70 des 300 artisans vanniers qui restent en France y travaillent. Un parcours pédestre de 5km dans la commune et dans la campagne environnante nous présente le métier de vannier et aussi la culture de l'osier, la matière première qui pousse très bien dans cette région. De plus, on y découvre de nombreuses maisons troglodytes, la plupart des familles y logeant au 18e et 19e siècle. La plupart des vanniers sont regroupés dans une coopérative et fabriquent des pièces traditionnelles : mobilier, plats, plateaux, corbeilles, etc. Par contre, nous avons rencontré une artisane qui produisait des pièces plus artistiques que nous avons bien aimées. Voici son site internet si jamais la vannerie vous intéresse : http://www.romand-art.fr

Nous remontons sur Paris pour rencontrer l'Office d'immigration et, espérons-le finaliser les formalités reliées au fameux visa de long séjour mais on y apprend qu'il faudra encore patienter 15 jours...! En 7 ans de voyage autour du monde, la France gagne largement la palme dans le dossier des formalités de séjour! Mais bon, on leur pardonne aux cousins, ils ont tellement un beau pays et on comprend aussi les problèmes qu'ils ont avec l'immigration...

Paris


1er au 31 mai 2011
28 septembre au 2 octobre 2011

En quelques heures de vol, on passe de Kuala Lumpur à Paris, de l'Asie à l'Europe, des mets chinois aux confits de canard...! Rentrer à Paris, c'est un peu comme rentrer à la maison... la langue, la bouffe, on s'y sent presque chez nous d'autant plus que c'est la 1ère fois, en 30 vols d'avion depuis les 7 derniers mois, qu'une amie nous attend à l'aéroport.

Eh oui, Delphine, une amie de longue date de Réal (elle avait navigué sur Marfil en 1992), a la gentillesse de venir nous accueillir à l'aéroport et aussi de nous héberger chez elle, le temps qu'on fasse l'acquisition de notre motorisé (on dit «camping-car» en France) . C'est finalement un mois que nous passerons chez elle et chez Laurent, son compagnon, avec ses enfants, Lou-Anne et Lucas. Ils demeurent à Clichy, en banlieue de Paris, tout juste à l'extérieur du périphérique, très pratique, tout près d'une station de métro de sorte qu'on pourra facilement se rendre au centre de Paris en moins de 20 minutes tous les jours. Merci à vous quatre pour votre accueil si chaleureux !

L'achat du camping-car s'est effectué rapidement, en 4 jours. Notre choix s'est porté sur un Hymer 2010 de type intégral c'est-à-dire que le manufacturier ne conserve que le moteur et le chassis Fiat et dépose une cellule habitable par dessus. Les modèles européens sont très différent de ce qu'on avait en Australie, on prendra quelques jours à s'y habituer mais finalement, on les trouvera très confortables et spacieux. Évidemment rien à voir avec les immenses motorisés nord-américains! Ici, «small is beautiful», pas d'extension et plus de 7 mètres de long, on commence à considérer qu'il s'agit d'un gros camping-car ! Évidemment, le contexte est différent : les routes sont beaucoup plus étroites, peu d'espace de stationnement, prix du carburant plus élevé... tout contribue à réduire la taille des véhicules.

Notre Hymer (construction allemande réputée) est un modèle 2010 avec seulement 8 000 km au compteur, presque neuf donc. Ce sera notre «maison roulante» en Europe pour les 2 ou 3 prochaines années... peut-être plus qui sait? Il a tout ce qu'on a besoin : frigo, cuisinière au gaz, salle bain et douche, eau chaude, chauffage, télé, beaucoup de rangement, il couche 4 personnes et est même isolé, on peut aller «aux sports d'hiver» comme disent les français ! Réal adore le conduire, 6 vitesses, diesel moteur Fiat, il consomme très peu, 10,2 litres au 100 km (20 milles au gallon), rien à voir avec les modèles américains équivalents avec leur moteur V10 et leur 12 milles au gallon!

Nous avons eu un excellent service de la part de notre vendeur, Île-de-France camping-car, on vous le recommande si jamais l'achat ou la location d'un tel véhicule vous intéresse. Voici leurs coordonnées :

Donc, un mois à Paris en mai par un soleil radieux et des températures de 25-28 C, c'est l'été et c'est magnifique ! Pas question ici de vous décrire tous les sites intéressants de Paris, vous les connaissez probablement déjà... Voici juste quelques photos qui nous rappelleront notre séjour à Paris en 2011 !

La Tour Eiffel et les fontaines du Palais Chaillot
Pour débuter, à tout seigneur, tout honneur... la Tour Eiffel ! Pas besoin de présentation, juste un petit clin d'oeil en passant...
300 m haut, 7 000 tonnes + 50 tonnes de peinture (renouvelée tous les 7 ans). Érigée pour l'Exposition universelle de 1889 par 300 monteurs acrobates qui ont assemblé ses 2,5 millions de rivets !!!
Ici, on la voit avec en avant-plan les spectaculaires fontaines du Palais de Chaillot de l'autre côté de la Seine.


La Sainte-Chapelle
La Sainte-Chapelle. Bâtie au 13e siècle par St-Louis au cœur de la Cité pour accueillir les reliques de la Passion du Christ (couronne d'épine, saint clou et fragment de la croix) et conçue comme une châsse de pierre et de verre, toute en clarté et légèreté, la Sainte-Chapelle touche à la perfection, c'est un chef-d'oeuvre du gothique rayonnant.

Presque pas de murs, entre les piliers, s'élancent des immenses verrières de 15 m de hauteur, autant de tableaux lumineux relatant des épisodes de l'Ancien et du Nouveau Testament ainsi que de la vie des saints. On dénombre 1134 scènes dont 720 sont encore d'origine. De fines colonnes dorées soutiennent la voûte qui apparaît comme un firmament étoilé. On dit que St-Louis voulait que cette voûte céleste et les milliers d'éclats de lumière qui filtrent à travers les vitraux nous donnent l'impression d'être au paradis... c'est réussi, très impressionnant !
Pigalle et son célèbre Moulin Rouge
L'Arc de Triomphe
Pigalle et son fameux Moulin Rouge, fondé en 1889, reste un des symboles de Paris. Le «french cancan» de Toulouse Lautrec l'a rendu célèbre. Des grands noms s'y sont produits : la «Goulue», Mistinguette, Maurice Chevalier et Joséphine Baker pour ne nommer que ceux-là. Aujourd'hui encore, sa revue, avec celles du Lido et des Folies-Bergère, attirent les foules. À 150 euros la place, on s'est dit que ce serait pour une prochaine fois...


Au sommet des Champs-Élysées, l'Arc de Triomphe occupe le centre de la place Charles-de-Gaulle qui s'ouvre sur 12 grandes avenues. Le site est prestigieux; c'est Napoléon qui, en 1806, a ordonné la construction de l'Arc. Célébrant la gloire des armées françaises, il abrite le tombeau du Soldat inconnu. Inspiré de l'Antiquité, l'Arc est colossal : 50 m haut par 45 m large. La terrasse de l'Arc offre une vue inoubliable de la ville, depuis La Défense jusqu'au Louvre.
L'Opéra Garnier

L'Opéra de Paris ou le palais Garnier en impose par sa majesté, tout un monument !
L'immense place qui lui fait face nous permet de l'apprécier à sa juste valeur. Son architecte, Garnier l'a dessiné en 1860 alors qu'il n'avait que 35 ans. On ne se lasse pas d'admirer ses superbes sculptures qui célèbrent la danse, la musique, la poésie etc.
En face, c'est le fameux Café de la Paix, presque aussi vieux et prestigieux que son voisin, l'Opéra.

Le palais et le jardin du Luxembourg
Havre de paix du Quartier latin, le Jardin du Luxembourg est le plus grand jardin de Paris. Sitôt qu'un rayon de soleil apparaît, les parisiens se mêlent aux étudiants et s'attardent sur un banc pour profiter du beau temps. Le palais du Luxembourg quant à lui accueille le Sénat français. C'est en 1612 que Marie de Médicis a fait construire ce palais et ces jardins dans un doux mélange de style français, italien et anglais...

L'Église St-Sulpice
L'église St-Sulpice n'est pas la plus célèbre de Paris mais avec son intérieur aux dimensions imposantes, sa grande place et son immense fontaine, c'est un lieu dont on se rappelle.

Coincées entre St-Germain-des-Prés et le Luxembourg, les petites rues piétonnes et animées du quartier ajoutent un charme indéniable à l'ensemble.



Le Panthéon



Le Panthéon, au départ une église construite à l'initiative de Louis XV, puis été fermée au culte en 1791 avec la révolution française... On en a alors fait le réceptacle des «cendres» des grands hommes de l'époque de la liberté française.

Voltaire, Rousseau, Zola et Hugo notamment y sont inhumés.

Notre-Dame de Paris




Notre-Dame de Paris !


Au cœur de Paris et dans le cœur des Parisiens, la cathédrale Notre-Dame a participé aux joies et aux sombres moments de l'histoire de la capitale, souvent confondue avec celle de la France... Source d'inspiration picturale autant que littéraire, elle est un véritable mythe vivant, que l'on peut sans cesse redécouvrir... dixit le Guide Michelin.

C'est vrai qu'on la vue et revue mais on ne s'en lasse pas, quel monument !!!

L'Église de la Madeleine


L'église de La Madeleine... oui, encore une église mais quelle église! Commandée par Napoléon en 1806 à la gloire de la Grande Armée, elle ressemble plus à un temple grec qu'à une église avec ses 52 colonnes corinthiennes hautes de 20 m qui en font le tour. Sur la façade, un gigantesque fronton sculpté présente le Jugement dernier... assez impressionnant !

L'Arc de Triomphe du Caroussel
L'Arc de Triomphe du Caroussel est peut-être moins imposant que son homonyme des Champs-Élysées mais sa situation entre le Palais du Louvre et le Jardin des Tuileries est imbattable !

Il célèbre les victoires de Napoléon et sur sa plate-forme, on peut y admirer les fameux chevaux que l'Empereur avait enlevé à la basilique Saint-Marc de Venise.

Le Palais et le Musée du Louvre
Le Palais et le Musée du Louvre... on attendait qu'il pleuve pour y passer une journée bien remplie mais il n'a pas plu pendant tout le mois de mai à Paris...

La Joconde et la Vénus de Milo seront encore au rendez-vous lors de notre prochain passage à Paris...

L'Obélisque à Place de la Concorde


L'Obélisque, au centre de la Place de la Concorde, en impose avec ses 33 siècles d'existence. Parti du temple de Louksor, il fut offert à la France en 1829 par le vice-roi d'Égypte. Recouvert d'hiéroglyphes, l'obélisque mesure 23 m de haut et pèse 220 tonnes ! Autour de la Place, 8 statues symbolisent les grandes villes de France et les deux fontaines centrales sont inspirées de celles de Place St-Pierre à Rome. En 1793, c'est ici que les révolutionnaires guillotinent le roi Louis XVI... ses dernières paroles : «Peuple, je meurs innocent!»

La Basilique du Sacré-Coeur à Montmartre

À l'abri de l'immense dôme de la Basilique du Sacré-Coeur, Montmartre est un village où ont élu domicile tout au long du 19e siècle les peintres qui y mènent une vie de bohème.

Que de noms célèbres ont fréquenté ses cafés et cabarets : Renoir, Cézanne, Toulouse-Lautrec, Apollinaire, Dali, Berlioz, Céline, Lelouch pour ne nommer que ceux-là.

L'Église des Invalides



Les Invalides, synonyme de prestige et d'élégance. Construit au 18e siècle pour accueillir les soldats blessés à la retraite qui étaient souvent réduits à la mendicité jusqu'alors.

Il fut successivement hôpital, hospice, caserne et couvent. Aujourd'hui, son hôte le plus illustre est Napoléon 1er; ses cendres y ont été transférées en 1840.

L'hôtel des Invalides abrite aussi le célèbre Musée de l'Armée. À l'occasion du bicentenaire de la Révolution française, le Dôme des invalides a retrouvé son éclat d'antan grâce à 555 000 nouvelles feuilles d'or !




Le château de Versailles
Nous en avons aussi profité pour aller faire un tour au Château de Versailles. Classé depuis 30 ans au patrimoine mondial de l'Humanité, le château de Versailles constitue l'une des plus belles réalisations de l'art français du 17e siècle. L'ancien pavillon de chasse de Louis XIII fut transformé et agrandi par son fils Louis XIV qui y installa la Cour et le gouvernement de la France jusqu'en 1682. Jusqu'à la Révolution, les rois s'y sont succédés, embellissant chacun à leur tour le Château.
Incarnation de l'art classique français, Louis XIV y fait notamment aménager les Grands Appartements du Roi et de la Reine et la Galerie des Glaces, lieu de parade et de réception par excellence. Au siècle suivant, les agrandissements se poursuivent avec la construction de la Chapelle et de l'Opéra. Le château compte aujourd'hui 63 154 m2 répartis en 2300 pièces !

Les Internationaux de tennis à Rolland-Garros
Et pour terminer... une petite anecdote... Par un bel après-midi ensoleillé, Réal décide de laver la voiture de Delphine qu'on avait déjà maintes fois utilisées depuis notre arrivée à Paris. Alors qu'il terminait, une belle Peugeot noire se stationne juste à l'arrière de lui et, à la blague, la dame qui en descend lui lance «Dommage, j'arrive trop tard !» Ils échangent quelques mots, la dame est une voisine de la rue qui est déjà allée au Québec et qui y avait adoré son séjour... Elle rentre donc chez elle et, Réal, pour lui faire un petit clin d'oeil et pour qu'elle conserve ce bon souvenir des québécois, décide de passer rapidement un chiffon humide sur sa belle voiture pour la faire reluire.  Le lendemain, on sonne à la porte... la dame à la voiture noire, toute gênée du fait que Réal ait nettoyé sa voiture, vient nous offrir 2 billets pour Rolland-Garros en guise de remerciement !  Quelle belle journée nous avons passé à ce mythique stade ! Des matchs enlevants, simple, double, féminin et masculin, on a tout vu !

Et vous en voulez d'autres aussi... Nous avons été reçus à dîner comme des rois chez Véronique et Bruno, un cousin de Laurent qui habite aussi la rue; lui, grand connaisseur de vin et amoureux de Paris et elle, excellente cuisinière, un pur délice... et aussi chez Hélène et Jean-Michel, un couple absolument charmant, une délicieuse soirée là aussi. N'oublions pas Émilie et Boris qu'on avait rencontrés en Australie avec qui nous avons passé un très agréable après-midi en visitant Paris. Et Françoise et Georges, ce couple de camping cariste rencontré par hasard et qui nous ont adoptés !  Et ce n'est pas fini... il y aussi Éric, le grand ami de Laurent, qui nous a offert des billets pour aller voir Aznavour à l'Olympia ! WOW quel spectacle ! À 87 ans, ce monstre sacré nous a offert toute une performance ! Inspirant ! 

Merci cousins français, on se sent vraiment bien accueilli chez vous !